Compte tenu de l’augmentation constante du nombre de nouveaux cas, d’une part, et de l’amélioration du taux de survie, d’autre part, il est plus que probable que le nombre de personnes, vivant en France, en ayant eu un cancer au cours de leur vie continue de croître dans les prochaines années.

Pourtant, encore récemment, les chercheurs avaient assez peu de données sur tous ces anciens malades ; et sur l’impact que le cancer et ses traitements avaient eu et avaient encore sur leur vie.
En partie, grâce à vous, ceci est de moins en moins vrai.
Vous êtes 4100 à avoir déjà répondu à une grande étude spécifiquement sur ce sujet en 2020, After Cancer.
Les résultats de cette étude sont en cours d’analyse et nous ne manquerons pas de les partager avec vous dés qu’ils seront disponibles.

De même, toutes les études auxquelles vous avez participé sur les effets secondaires des traitements ou sur le droit à l’oubli, par exemple, sont autant de nouvelles connaissances actuellement produites sur le sujet.

Aujourd’hui nous vous proposons une étude qui aborde cette période particulière par un angle nouveau, complémentaire, celui du risque perçu de récidive, et ses conséquences.  

Objectifs de l’étude

Mesurer les liens qui pourraient exister chez les anciens malades entre leur vécu du risque de récidive, leur qualité de vie et la manière dont ils prennent soin de leur santé dans cette période post-cancer.

Pour demain mieux accompagner les anciens malades dans l’après-cancer, dans cette incertitude d’une récidive possible, et mettre en place des accompagnements permettant une amélioration de leur qualité de vie et de leur santé à long terme. 

Qui pouvait participer à l’étude ?

Toutes les personnes

• Ayant ou ayant eu un cancer (TOUS cancers)
• Ayant terminé les traitements curatifs (chimiothérapie, chirurgie, radiothérapie)

Si vous aviez terminé les traitements curatifs mais que vous êtiez encore sous traitement préventif (ex : hormonothérapie), vous pouviez tout à fait participer.

Utilisation pour cette étude de questionnaires normés

Les chercheurs ont posés de nombreuses questions sur votre rapport au temps ou à l’incertitude et sur votre qualité de vie. Toutes ces questions étaient là pour mieux comprendre, dans tous ces aspects, votre rapport à un risque éventuel de récidive et son impact sur votre vie au quotidien. Ils ont utilisé pour ce faire des questionnaires dit normés. Donc des questionnaires qui pouvaient paraitre un peu répétitifs, pas toujours très empathiques, mais qui ont le gros avantage de permettre aux chercheurs de comparer leurs résultats à ceux d’autres études menées avec ces mêmes questionnaires (sur d’autres pathologies par exemple, ou dans d’autres pays). Ils permettent aussi aux chercheurs de faire reconnaitre internationalement leurs résultats. Merci encore de votre patience et de votre persévérance.

Cette étude est menée par

• Dr Vanessa Laguette, Maître de conférences en Psychologie sociale, CRP-CPO (UR 7273\), Université Picardie Jules Verne
• Pr Amal Bernoussi, Professeur de Psychopathologie, CRP-CPO (UR 7273\), Université Picardie Jules Verne
• Pauline Jeanpierre, psychologue et doctorante en Psychologie sociale, CRP-CPO (UR 7273\), Université Picardie Jules Verne

Elle est financée, par le laboratoire de recherche CRP-CPO (UR 7273\), Université Picardie Jules Verne, et par le Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation.