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Etude MOOV
Sur cette page, vous trouverez un condensé d’informations sur ce sujet, des résultats d’études ainsi que des témoignages.
N’hésitez pas à nous dire en commentaires si cela a permis de répondre à vos questions ou si, au contraire, vous avez des suggestions pour enrichir cette page. Cela profitera à tous !
Bonne lecture !
Bouger, même un peu, peut avoir des effets concrets sur le bien-être, la qualité de vie et la fatigue. Et ce n’est pas tout : les recherches sur les cancers montrent qu’une activité physique régulière joue un rôle clé pour prévenir la maladie, mieux supporter les traitements et réduire les risques de récidive.
Selon le World Cancer Research Fund (2018), près de 20 % des cancers pourraient être évités grâce à une pratique régulière d’activité physique. Elle permet notamment de diminuer le risque de développer :
Autrement dit, bouger, c’est un peu comme offrir à votre corps une protection supplémentaire.
L’activité physique agit sur plusieurs mécanismes essentiels :
Ainsi, 30 minutes de marche rapide par jour suffisent pour agir aujourd’hui sur les risques de demain.
L’activité physique permet de :
Et bonne nouvelle : aucune performance n’est attendue. La clé, c’est la régularité.
Quelques minutes de marche, d’étirements ou de renforcement doux chaque jour peuvent déjà faire la différence.
Faire de l’activité physique une fois par semaine, c’est comme se brosser les dents 7 fois le dimanche.
– Pr François Carré, Cardiologue et médecin du sport
La pratique régulière d’une activité physique ne se limite pas à améliorer la qualité de vie : elle constitue un levier pour réduire le risque de récidive après un cancer.
De nombreuses études scientifiques montrent que l’exercice agit directement sur les mécanismes biologiques impliqués dans la rechute. Il contribue à réguler le métabolisme, à diminuer l’inflammation chronique et à renforcer le système immunitaire. Ces effets combinés créent un environnement moins favorable à la croissance de nouvelles cellules cancéreuses.
L’activité physique doit devenir une composante à part entière des soins.
Pr Edward Giovannucci, professeur de nutrition et d’épidémiologie à l’université d’Harvard
Les données sont particulièrement solides pour certains cancers — notamment du côlon, du sein et de la prostate — concernant l’impact de l’activité physique sur le risque de récidive et de mortalité.
Une grande étude internationale publiée en mai 2025, dans le New England Journal of Medicine (plus de 20 000 personnes suivies) a montré qu’un programme d’activité physique structurée — environ 30 minutes de marche rapide, cinq fois par semaine — permettait de réduire le risque de rechute ou de nouveau cancer du côlon de près de 30 %, et le risque de décès de plus d’un tiers.
NEJM, 2025 – Structured Exercise after Adjuvant Chemotherapy for Colon Cancer
Pour les femmes ayant eu un cancer du sein, plusieurs grandes études d’observation ont montré qu’une activité physique régulière après les traitements était associée à :
Sources : BMC Medicine (2024), AACR Cancer Epidemiology (2024), ScienceDirect (2024)
Ces effets protecteurs sont observés même chez les personnes peu sportives à l’origine, à condition que l’activité soit régulière, progressive et adaptée à chaque situation.
L’important n’est pas la performance, mais la constance dans le mouvement : marcher, bouger, respirer, s’étirer… tout compte.
Et vous aurez raison ! C’est bien pour cela que nous avons réfléchi à comment rendre ce “premier pas” plus simple, plus joyeux, plus collectif. C’est comme ça qu’est née notre application Les Relayeuses .
On marche, on court, on fait du vélo… Là où je serais restée dans mon canapé, le challenge m’a boostée pour sortir et continuer à avancer.
L’activité physique adaptée (APA), c’est bien plus que du sport : c’est une activité sécurisée, personnalisée et encadrée par des professionnels formés, conçue pour s’adapter à vos besoins et à votre état de santé.
L’APA vous permet de bouger à votre rythme, en toute confiance, avec un accompagnement sur mesure.
Les séances sont animées par des spécialistes de l’activité physique adaptée, qui connaissent les besoins spécifiques des personnes touchées par un cancer.
Bouger aide à réduire les douleurs, la fatigue et le stress — surtout lorsqu’on commence dès le diagnostic. Mais rassurez-vous : il n’est jamais trop tard pour s’y mettre !
L’APA aide à se ré-approprier son corps, à reprendre confiance et à retrouver de l’énergie au quotidien.
➡️ Parlez-en à votre médecin : il peut vous prescrire de l’activité physique et vous orienter vers un parcours d’APA près de chez vous, parfois pris en charge dans le cadre d’un parcours de soins.
💡 Renseignez-vous aussi auprès de votre mutuelle : certaines prennent en charge tout ou partie des séances.
🏠 Et n’hésitez pas à contacter les Maisons Sport-Santé de votre territoire : elles peuvent vous aider à trouver les professionnels et les structures adaptées près de chez vous.
Nous avons pris soin de rassembler ici les réponses aux questions les plus courantes. Si jamais vous ne trouvez pas la réponse que vous cherchez, surtout, n’hésitez pas à nous contacter pour nous en faire part. Cela nous aidera à enrichir cette rubrique pour qu’elle soit encore plus complète et utile à tout le monde.
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