Marlène kiné du sein

Je suis Marlène, 43 ans, mère de 2 enfants, et kinésithérapeute membre du RKS, le réseau des kinés du sein.

Le cancer ne faisait pas particulièrement partie de mes prises en charge...jusqu'à l'arrivée du Covid. Forcée de rester à la maison et me sentant bien inutile, je me mets alors en quête d'une formation à distance.

C'est ainsi que je découvre un tout nouvel "univers", la kinésithérapie dans le cadre de la prise en charge des patient(e)s après une chirurgie du sein et/ou du creux axillaire. Ça a été le déclic ! En tant que kiné je peux désormais apporter ma pierre à l'édifice dans le combat de tous ces patient(e)s face au cancer du sein.

Je découvre alors le RKS réseau des kinés du sein, kinés spécialisés en sénologie car formés sur LES différents cancers du seins, leurs traitements et leurs effets. Ce réseau travaille d'arrache-pied pour que chaque patient(e) puisse avoir accès à une rééducation globale mais SPÉCIFIQUE.

La prise en charge du cancer du sein, en kinésithérapie, rime encore trop souvent, dans l' inconscient collectif, avec drainage lymphatique du gros bras !!
Mais la réalité a bien changé et les traitements ont bien évolué.
Il en résulte donc que les besoins des patient(e)s soient également différents. Que ce soit pour la prise en charge de la ou des cicatrices, des douleurs, de l’œdème, de raideurs d'épaule gênantes pour les séances de radiothérapie, des cordes axillaires, des troubles de la posture, d'une préparation à une reconstruction ou d'un retour à l'activité physique, il existe des techniques adaptées !

N'oublions pas qu'il n y a pas UN mais DES cancers du sein et surtout, surtout qu'il n'y a pas de PETIT cancer !

Mon combat, à moi, aujourd'hui est d'être au côté des patient(e)s afin de rendre les traitements plus supportables et accélérer le retour à une vie normale.

Merci aux Seintinelles d'exister et d'être le relais d'informations essentielles

  • Isabelle et Alain, ensemble

    Je pense que c’est à cause de la douleur que nous avons le plus souffert

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  • Juliette, lumineuse

    Je vis aujourd’hui très bien avec ma cicatrice, je n’ai pas souhaité faire de reconstruction

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  • Elise, rieuse

    Je suis en thérapie ciblée. Je l’appelle TDI, traitement à durée indéterminée. Un peu comme un CDI, on signe mais on ne sait pas jusque quand.

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  • Suzette, passionnée

    Vous avez entre vos mains la capacité à faire avancer la science, la médecine, la société et vous-mêmes !

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  • Françoise, oncogiteuse

    Je ne pouvais plus me concentrer, avais des difficultés à trouver mes mots et vivais avec l’impression d’être toujours dans le brouillard.

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  • Carole, méta-optimiste

    La maladie m’a bousculé et a changé ma vision de la vie: profiter de chaque instant et ne rien planifier, et ça n’est vraiment pas la « moi »

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  • Laurie, engagée

    Il y a encore LE cachet. Celui qui te protège. Mais aussi celui qui fait de toi une jeune ménopausée

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