Katia pleine de ressources

Je m'appelle Katia, j'ai 52 ans. Je suis en couple et maman de deux enfants (un garçon de 22 ans et une fille de 13 ans). Un cancer du sein s'est invité à mon anniversaire en 2022. À ce moment-là, j'étais enseignante et en début de reconversion. J'avais entrepris de passer mon BNSSA (Brevet National de Sécurité et de Sauvetage Aquatique). Le choc fut violent.

Hasard ou pas, ce qui m'a apaisé, ce fut une photo dans le bureau de mon oncologue d'une femme qui sautait dans le vide, l'océan autour d'elle. J'ai compris que beaucoup de deuils m'attendaient dans cette traversée, qu'il fallait que je soutienne mon corps du mieux que je pourrais, et que mes proches n'aient pas peur.
J'ai toujours gardé le sourire, à chaque étape. Vers le milieu du protocole, j'ai découvert les podcasts de Delphine Rémy qui m'ont permis de comprendre un peu plus les typologies de cancer, où trouver de l'aide par rapport au chemofog et autres désagréments...

À la fin des traitements, je me suis inscrite à une session "reprise /reconversion professionnelle" organisée par ma Maison RoseUp car la projection était devenue problématique : un retour en arrière était inconcevable et le résultat d'osteodensitometrie annihilait ce qui était prévu.

J'ai découvert Seintinelles au cours de mes recherches et trouvé sa démarche enthousiasmante. Je me suis d'emblée inscrite pour participer à 2 études : une sur l'hormonothérapie, l'autre sur la voix. La collaboration patients/chercheurs/aidants permet d'avancer grâce à cette intelligence collective. Et je suis très heureuse que les recherches avancent vite en ce moment, que des thérapies ciblées permettront sans doute aux futurs malades de moins souffrir, de moins abîmer leur corps, de les soutenir toujours mieux.
Le cadeau d'anniversaire était plutôt empoisonné mais aujourd'hui, je le vois comme un cadeau mal emballé. Il y a quelques trésors dedans. Le processus psychique continue...

Merci à l'équipe de Seintinelles, aux participants, aux donateurs, aux courageux malades que j'embrasse fort.

Note de l'équipe

Vous êtes nombreux, comme Katia, à chercher à en savoir plus sur ce qu’on appelle le « chemofog » ou « chemobrain », un effet secondaire des traitements du cancer mal connu et mal reconnu, et qui pourtant touchent un nombre important de malades.
Si vous êtes dans cette situation, on ne peut que vous recommander, comme le fait Katia, d’aller écouter le podcast de Delphine Rémy, qui fait un formidable travail d’information autour du cancer. Pour écouter l’épisode dans lequel elle s’entretient avec Véronique Gerat-Muller, co-fondatrice de l’association onCOGITE dont on vous parle souvent (et pour cause !) c’est ici.
Et sur notre page youtube, retrouvez les résultats d’études sur le sujet :
Cog-plainte : Impact du cancer, des traitements sur la mémoire, la concentration, l’attention
Perce-neige : troubles cognitifs & traitements : la perception des soignants

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Juliette, lumineuse
Je vis aujourd’hui très bien avec ma cicatrice, je n’ai pas souhaité faire de reconstruction

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Elise, rieuse
Je suis en thérapie ciblée. Je l’appelle TDI, traitement à durée indéterminée. Un peu comme un CDI, on signe mais on ne sait pas jusque quand.

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Cécilia, triplette
J’ai progressivement accepté l’idée de ne pas pouvoir reprendre mon poste à l’issue de mon arrêt maladie.

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Suzette, passionnée
Vous avez entre vos mains la capacité à faire avancer la science, la médecine, la société et vous-mêmes !

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Françoise, oncogiteuse
Je ne pouvais plus me concentrer, avais des difficultés à trouver mes mots et vivais avec l’impression d’être toujours dans le brouillard.

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Carole, méta-optimiste
La maladie m’a bousculé et a changé ma vision de la vie: profiter de chaque instant et ne rien planifier, et ça n’est vraiment pas la « moi »

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Laurie, engagée
Il y a encore LE cachet. Celui qui te protège. Mais aussi celui qui fait de toi une jeune ménopausée

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