Carole méta-optimiste

Je me présente : Carole, 47 ans,
J’ai deux ados de 13 et 15 ans,
Mon métier : performance data analyst,
Mes qualités : persévérante et attentionnée.

Je suis en traitement pour un cancer du sein métastatique depuis 2019.

L’annonce de mon cancer a été faite en deux temps : premier rendez-vous « Vous avez un carcinome ». Paf, l’enclume me tombe sur la tête. Comment l’annoncer à mes enfants ? A ce moment-là, ils ont 11 et 13 ans… Comment l’annoncer à mes parents ? Dont je suis le deuxième enfant touché par cette maladie, après mon petit frère… C’était sans compter sur le deuxième rendez-vous :« Vous avez un carcinome métastatique ». C’est quoi ?? L’enclume me tombe sur la tête une deuxième fois… un peu plus fort que la première…

Commence une nouvelle vie.

Exit le travail et la réunionite aigüe, voici maintenant mon nouveau planning : examens, prises de sang, petits comprimés à prendre tous les jours, et vient s’accrocher à tout cela la fatigue ainsi que les fameux « effets secondaires ».
Je bénéficie d’une thérapie ciblée ; je sais que c’est une chance, même si régulièrement ces petites gélules me mettent K.O. : elles font leur job et torpillent l’hôte indésirable.

La maladie m’a bousculé et a changé ma vision de la vie : profiter de chaque instant et ne rien planifier - et ça, ce n’est vraiment pas la « moi » d’avant.

J’ai connu Seintinelles début 2020, par Mon Réseau Cancer du Sein, un site d’échanges en patientes et patients – oui, il y a aussi des hommes parmi nous – où tous les sujets peuvent être abordés sans jugement.
Sur l’appli MRCS, je fais partie du groupe de discussion « Les Métas », et nous sommes comme une bande de copines, qui se comprennent en tous points.

Être une Seintinelle m’a tout de suite semblé une évidence : je pouvais enfin mettre ma maladie au service des autres et me sentir utile.
Oui, on peut faire quelque chose de positif de notre maladie.
Les études sont toujours précises, et il est facile de répondre aux questions, y compris pour les Seintinelles que j’ai converties, dont la plupart ne sont pas en maladie.
Je suis curieuse bien sûr en tant qu’analyste et également en tant que Seintinelle : comment les résultats des études sont utilisés par les chercheurs ? Et ce qui a pu avancer grâce à ces études ?

Vous aussi, agrandissez le réseau : votre famille, vos amies, vos collègues, pour aider nos chercheurs.

Seintinelle now and forever.

  • Juliette, lumineuse

    Je vis aujourd’hui très bien avec ma cicatrice, je n’ai pas souhaité faire de reconstruction

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  • Elise, rieuse

    Je suis en thérapie ciblée. Je l’appelle TDI, traitement à durée indéterminée. Un peu comme un CDI, on signe mais on ne sait pas jusque quand.

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  • Suzette, passionnée

    Vous avez entre vos mains la capacité à faire avancer la science, la médecine, la société et vous-mêmes !

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  • Françoise, oncogiteuse

    Je ne pouvais plus me concentrer, avais des difficultés à trouver mes mots et vivais avec l’impression d’être toujours dans le brouillard.

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  • Laurie, engagée

    Il y a encore LE cachet. Celui qui te protège. Mais aussi celui qui fait de toi une jeune ménopausée

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  • Maureen, déterminée

    Pour moi, c’est une évidence de choisir une vie sereine plutôt que le risque d’une autre maladie.

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Comment devenir Seintinelle ?

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