Le cancer du sein est le 2ème cancer le plus fréquent au Népal chez les femmes.

Pour autant, pour des raisons géographiques et économiques, l’accès à des suivis médicaux réguliers ou à des outils de dépistage précoce (comme la mammographie) est limité, voir nul, pour une grande partie de la population. 

La question de la sensibilisation à l’autopalpation est donc cruciale pour améliorer les détections précoces qui, on le sait, sont clés pour l’amélioration du taux de survie. 

La bonne nouvelle est que les Népalais sont de mieux en mieux équipés en smartphones, même dans les villages les plus reculés. Et nombreuses sont les expérimentations en cours à travers le monde s’appuyant sur des outils digitaux pour répondre à des enjeux de santé public. 

C’est en ayant en tête tout cela qu’une chercheuse népalaise s’est associée à des équipes de recherche françaises pour développer une application mobile appelée BREMO qui, justement, a pour objectif d’accompagner les femmes dans une pratique régulière de l’autopalpation. 

L’app sera, dans un premier temps, lancée au Népal pour en valider l’utilité, puis déployée dans tous les pays du monde présentant les mêmes difficultés d’accès à des suivis médicaux réguliers ou à des outils de dépistage précoce 

Elle sera gratuite et accessible à toutes. 

C’est dans ce contexte que nous vous avons sollicité. Pour être les premières utilisatrices de cette application. Les « bêta-testeuses », comme on dit dans le jargon des développeurs.

Objectifs de l’étude

• S’assurer que l’app remplit bien ses objectifs qui sont de promouvoir et faciliter la pratique régulière de l’autopalpation. 
• Informer sur les principaux facteurs de risque du cancer du sein.
• Evaluer si les questionnaires construits pour évaluer l’efficacité de l’application, questionnaires auxquels devront répondre les premières femmes népalaises utilisant l’application, sont clairs, acceptables et complets.

Qui pouvait participer à l’étude ?

Toutes les femmes de plus de 18 ans.

• ayant ou non eu un cancer du sein;
• Ayant un smartphone fonctionnant sous le système d’exploitation Android.

Ce qui était demandé

1. De télécharger l’app et d’utiliser l’application. Ce qui consistait à répondre à quelques questions et à faire quelques exercices d’autopalpation. Cela prenait 10 mn (et permettait de réviser vos classiques sur l’autopalpation).
2. De répondre à un questionnaire en ligne (10-15 mn).

Cette étude est menée par Sweekrity Kanodia, qui après des études en Inde et à Londres, a effectué sa thèse de doctorat à Paris, en association avec le Pr Fabien Reyal de l’Institut Curie, le Pr Jean-Christophe Thabalard de l’université Paris cité, laboratoire des mathématiques appliquées, et le Dr Ariel Lindner du Learning Planet Institute.

Elle est financée dans le cadre du doctorat de Sweekrity Kanodia, par le Learning Planet Institute de l’INSERM.

Sweekrity Kanodia

chercheuse au Learning Planet Institute

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Fabien Reyal

Chirurgien spécialiste du cancer de sein – Institut Curie

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Jean-Christophe Thalabard

Médecin et biostatisticien, Professeur émérite à la faculté de santé de l’Université Paris Cité

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Ariel Lindner

Directeur de recherche à l’INSERM Université Paris Cité et co-fondateur de Learning Planet Institute

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