Vous êtes entre 50 et 75% à souffrir d’une atrophie vulvo-vaginale (AVV) suite aux traitements contre le cancer du sein. Et ainsi, à rapporter des brûlures, des démangeaisons, des saignements, une miction (fait d’uriner) douloureuse, des pertes vaginales inhabituelles et des douleurs pendant les rapports sexuels, qui bien évidemment ont un impact sur votre vie quotidienne.
Aujourd’hui, il existe trois traitements qui, on le sait, soulagent les symptômes de l’AVV. Tous ont déjà fait l’objet de plusieurs études démontrant leur efficacité, mais aucune étude comparative n’a été réalisée pour déterminer le traitement le plus efficace pour les femmes ayant eu un cancer du sein.
C’est ce que souhaite faire l’équipe de recherche en charge de cette étude.
Elle se déroule dans plusieurs centres français :
- L’Hôpital Henri Mondor, à Créteil
- Le Site de Carémeau – Centre Hospitalier Universitaire de Nîmes
Objectifs de l’étude
Comparer l’efficacité de 3 différentes stratégies, pour traiter l’AVV après un cancer du sein, avec un suivi de 1 an :
- Un traitement par laser (2 séances)
- Un traitement par injection d’acide hyaluronique (2 séances)
- Une application d’un gel (Mucogyne®), 2 fois par semaine
Pour voir quelle est la stratégie la plus efficace à long terme, mais aussi en contrôler la bonne tolérance et les éventuels effets secondaires.
Quelque soit le traitement dont vous bénéficierez, celui-ci pourra permettre une amélioration de la souplesse, de la lubrification et de l’hydratation de la muqueuse vulvovaginale, réduisant la sécheresse et l’inconfort pendant les activités sexuelles.
Ainsi, seront formés 3 groupes qui bénéficieront chacun de l’un ou l’autre traitement. Et cela par randomisation . C’est-à-dire par attribution aléatoire du traitement.
Pour en savoir plus :
Ce qui vous sera demandé si vous souhaitez participer :
Cette étude est une étude clinique pour laquelle les conditions de participation sont plus strictes que ce à quoi nous sommes habituées. Mais rien de bien compliqué rassurez-vous !
Il vous suffit de suivre ces 3 étapes :
- Remplir un court questionnaire qui va nous permettre de nous assurer que toutes les conditions sont réunies pour vous permettre de participer. C’est ce que l’on appelle un « screening »
Si tous les voyants sont au vert, à la fin du questionnaire, nous vous donnerons toutes les informations utiles pour : - Prendre rendez-vous avec un médecin qui participe à l’étude, dans le centre le plus proche de chez vous.
Lorsque vous prendrez rendez-vous, pensez à préciser que vous êtes Seintinelles. Des créneaux vous sont réservés ! - Lors de ce rendez-vous, le médecin participant à l’étude vous expliquera plus en détails le protocole de traitement et répondre à toutes vos questions.
Il vérifiera avec vous : vos antécédents médicaux, et procédera à un examen clinique et gynécologique. Si vous n’êtes pas ménopausée, il vous sera également demandé de faire un test de grossesse.
Si tous les voyants sont au vert, il validera votre participation. Vous pourrez alors donner (ou non) votre consentement écrit, pour être inclue officiellement dans EPIONE-01.
Vous débuterez le traitement une fois que l’une des trois stratégies possibles, prévues dans l’étude, vous aura été attribuée. Vous bénéficierez ensuite d’un suivi incluant deux visites d’une demi-journée sur une période de 12 mois.
Les traitements qui vous seront proposés dans le cadre de cette étude seront pris en charge à 100%.
Qui mène l’étude, et comment est-elle financée ?
Cette recherche est financée par le PHRC-K 2017 (Programme Hospitalier de Recherche Clinique – Ministère français de la Santé).
Elle est dirigée par Barbara Hersant, chirurgienne spécialisée en reconstruction mammaire à l’hôpital Henri Mondor.
Y participe aussi, Yazid Belkacemi, Professeur en Oncologie-Radiothérapie à l’hôpital Henri Mondor, en tant que responsable scientifique
EPIONE est un programme de recherche nationale pour la santé sexuelle des femmes après un cancer du sein. En effet, vous êtes 50 à 75% après les traitements du cancer du sein à souffrir de sécheresse vulvo-vaginale avec une diminution de la qualité de vie sexuelle, ayant un impact psychologique et social. Cette étude compare 3 traitements qui ont déjà fait leur preuve pour les femmes ne pouvant pas bénéficier d’hormonothérapie substitutive: Le laser, les injections d’acide hyaluronique et les topiques d’acide hyaluronique dans la sphère vulvo-vaginale.
Merci à toutes de participer à cela pour faire avancer la recherche et améliorer les prises en charge.
Vous avez des questions au sujet de cette étude ? Voici peutêtre des premiers éléments de réponse.
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