L’angiomammographie est un examen de radiologie qui pourrait, selon la Société française de radiologie, être utilisé en substitution à l’IRM mammaire dans certaines de ses indications (bilan d’extension locorégional, impasses diagnostiques, évaluation de la réponse à la chimiothérapie néoadjuvante) et qui présenterait également certains avantages par rapport à l’IRM : diminution des délais de prise en charge, possibilité de réalisation au décours immédiat d’une mammographie non contributive, meilleure tolérance de l’examen par les patientes, diminution de l’anxiété des patientes, implémentation simplifiée, interprétation plus aisée des images, meilleure courbe d’apprentissage.

Objectifs du groupe de travail

• Déterminer si la performance diagnostique de l’angiomammographie est équivalente à celle de l’IRM.
• Evaluer les risques potentiels de l’examen, notamment ceux liés à l’injection de produits de contraste iodés et ceux consécutifs à l’exposition aux rayonnements ionisants.
• Analyser l’utilité clinique (impact sur la décision chirurgicale notamment) et les aspects organisationnels.

Qui pouvait participer à l’étude ?

Les femmes:

• Ayant eu une angiomammographie dans le cadre de la prise en charge d’un cancer du sein.
• Vivant en France Métropolitaine.
• N’exerçant pas ou n’ayant pas exercé une activité professionnelle médicale.

Que vous a-t-il été demandé lors de ce groupe de travail ?

• De participer à une journée de travail
• De témoigner à l’oral de votre expérience personnelle, mais aussi de contribuer au-delà de cette expérience afin de porter la parole des patientes de manière plus globale.
• D’interagir et de débattre avec tous les membres du groupe de travail (radiologues, sénologues, gynécologues, médecins généralistes).