Claude aidant, rattrapé
Mais, il y a 11 ans, mon épouse qui se plaignait toujours d'un mal de dos a été diagnostiquée d'un cancer du foie en mai 2013. Je l'ai accompagnée jour et nuit pendant 8 mois. Elle est partie en février 2014 au terme d'un combat particulièrement difficile et perdu d'avance.
Avant de me quitter, elle m'a fait promettre de me faire soigner de tout ce qui pourrait m'arriver, y compris le plus petit rhume. Or, en 2013, une prise de sang a montré que mon taux de ferritinémie était beaucoup trop élevé. Comme mon épouse était malade, j'ai demandé à mon médecin traitant si cela pouvait attendre. Nous savions lui et moi que pour mon épouse, ce n'était plus qu'une question de temps.
Après son décès, nous nous sommes occupés de cette ferritinémie. Mais moins de 5 ans plus tard, c'est à l'occasion de ce suivi, que mon médecin traitant a constaté une augmentation de mon taux de PSA. Pas excellent, toucher rectal, anomalie sur la partie gauche de ma prostate, urologue, biopsies, résultats. Diagnostic formel, ablation radicale de la prostate au CHU de ROUEN. Mis sous hormonothérapie pendant une année (1 piqûre tous les 3 mois) et un protocole de 33 séances de radiothérapie. Comme mon taux de PSA est tombé à 0,01ng/ml de sang, arrêt de l'hormonothérapie en janvier 2021.
Mai 2022, mon taux de PSA remonte. On a évoqué une récidive biologique qu'un PETSCAN a qualifié de récidive métastatique osseuse sur ma vertèbre L4. Tout de suite, branle bas de combat. Remise sous hormonothérapie à vie. 2 traitements (le même qui m'avait été prescrit après l'opération auquel on a ajouté un traitement dit de dernière génération à raison de 4 comprimés tous les jours). Nouveau protocole de radiothérapie (stéréotaxique celui-là) dans le cadre d'un essai STEREO-OS. Juin 2023, rémission de mon cancer. La deuxième fois qu'avec les soignants, nous arrivions à le mettre sous contrôle.
Je suis devenu Seintinelles en suivant le conseil d'une amie. Ce que j'en attends : de pouvoir partager avec les chercheurs ou les patients qui auront besoin de mon expérience et de mon ressenti.

Note de l'équipe
Eh oui, il n’y pas que ces dames qui ont le droit à l’hormonothérapie, les hommes aussi. Après un cancer du sein (car oui oui les hommes peuvent aussi avoir un cancer du sein, même si cela reste rare : ils représentent 1% des cas de cancer du sein), et surtout, comme c’est le cas de Claude, pour un cancer de la prostate. Et les effets secondaires sont malheureusement très similaires (bouffées de chaleur, prise de poids, baisse de la libido, irritabilité…).
Nous n’avons malheureusement pas pu encore mener d’étude sur ce sujet des effets secondaires de l’hormonothérapie, mais nous aimerions beaucoup. Nous manquons d’hommes dans la base des Seintinelles pour pouvoir le faire. Si vous en connaissez, n’hésitez pas à les inciter à s’inscrire pour qu’un jour une telle étude puisse avoir lieu.
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