Loi Mathys : quand la solidarité offre du temps aux parents d’enfants gravement malades
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Chaque année, le mois de septembre se pare de doré. Derrière cette couleur lumineuse, une réalité bien sombre : les cancers de l’enfant. Et des vies de familles plus que bousculées.
Et au milieu de tout ça, une question que les parents ne devraient pas avoir à se poser : comment se libérer le temps suffisant pour temps accompagner son enfant malade quand les congés ne suffisent plus ?
Et pourtant…
Heureusement, parfois, la solidarité invente ses propres réponses.
Plus qu’une loi, un élan de solidarité
Depuis 2014, la loi Mathys permet aux salariés de donner anonymement leurs jours de congés à un collègue dont l’enfant est gravement malade.
Dit comme ça, ça a l’air administratif. Mais en réalité, c’est bien plus que ça : c’est un élan du cœur qui s’inscrit dans la loi.
Une histoire derrière ce nom de loi
Pourquoi “Mathys” ? Parce que cette loi porte le prénom d’un petit garçon qui a marqué les esprits.
Mathys s’est battu pendant quatre ans contre un cancer du foie. Pour rester auprès de lui, son papa, Christophe, salarié chez Badoit, avait épuisé tous ses congés. Alors, ses collègues se sont mobilisés. Résultat : 170 jours de RTT lui ont été offerts, pour qu’il puisse continuer à être présent à chaque étape, jusqu’au décès de son fils en décembre 2009.
De ce geste spontané est née une loi. Adoptée le 30 avril 2014, elle fait aujourd’hui partie de nos droits, et elle continue de changer des vies.
Chez Seintinelles, cette loi résonne particulièrement fort. Car Laura, qui fait partie de notre équipe, en a bénéficié lorsque son petit garçon est tombé malade.
Quand on a un enfant gravement malade, chaque minute compte. Dans ce moment si douloureux, mes collègues d’Eponyme ont fait un geste d’une immense générosité : ils m’ont donné une partie de leurs jours de congés pour que je puisse rester auprès de mon fils. Grâce à eux, j’ai eu ce temps précieux, que rien ne pourra jamais remplacer. Un cadeau inestimable