La prévention : puissance 4

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Quand on pense à la prévention, on imagine souvent tout ce que l’on peut faire pour éviter de tomber malade. Et c’est très important, particulièrement en cancérologie. Chaque année, en France, 433 000 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués. Pourtant, selon les pouvoirs publics, près de 40 % de ces cancers pourraient être évités grâce à des changements de comportements ou de mode de vie (source : CIRC-INca 2018).

Cette prévention, c’est ce que les médecins et chercheurs appellent la prévention primaire. Elle agit avant l’apparition de la maladie et vise à réduire les facteurs de risque.

Elle inclut :

  • Adopter des comportements sains : limiter la consommation d’alcool, arrêter le tabac, pratiquer une activité physique régulière, adopter une alimentation équilibrée, etc.
  • La vaccination : en cancérologie, les vaccins jouent un rôle clé, comme celui contre le papillomavirus (HPV), qui prévient certains cancers liés à ce virus.

Il existe aussi une autre forme de prévention : la prévention secondaire. Elle agit à un stade précoce de développement de la maladie. C’est le rôle des campagnes de dépistage.

  • Le dépistage organisé du cancer du sein est un exemple bien connu. Dont nous avons notamment eu l’occasion de parler ensemble lors d’un webinaire
  • Mais d’autres dépistages existent : ceux des cancers de la cavité buccale ou du cancer de la prostate, par exemple.

Cette prévention est essentielle en cancérologie. Vous le savez, plus un cancer est diagnostiqué et pris en charge tôt, plus les chances de survie sont élevées.

La prévention tertiaire, elle, s’intéresse aux personnes ayant déjà été touchées par un cancer. Son objectif : réduire les risques de complications et de récidive.

Sur le site, nous avons souvent évoqué des études sur des traitements comme l’hormonothérapie ou encore les bienfaits de l’activité physique. Toutes ces approches entrent dans cette catégorie de prévention.

Enfin, il y a la prévention quaternaire, qui la prévention de la médecine non nécessaire.

Soit l’identification des patients en risque de sur-traitement, afin de les protéger de nouvelles procédures médicales, et leur proposer des procédures de soins éthiquement et médicalement acceptables.

Dans les phases terminales de la maladie, cette prévention peut jouer un rôle clé pour trouver, individuellement pour chaque malade, le bon équilibre entre quantité et qualité de vie.

En cancérologie, chaque forme de prévention a un rôle clé à jouer, et chacune contribue à réduire l’impact de la maladie sur les individus et la société.

Et en toute logique, cette vision globale s’applique également à la recherche : explorer, comprendre et agir à chaque étape pour offrir les meilleures chances de prévention et de traitement.

Ressources

Pour en savoir plus sur les critères permettant de réduire les risques individuels :

Pour en savoir plus sur les différents programmes de dépistage et de détection précoce :


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