Un cancer du sein peut engendrer de nombreuses dépenses.
Certaines sont directement liées aux soins médicaux : chirurgie, traitements, examens…
D’autres concernent les soins de support indispensables au bien-être pendant et après la maladie : consultations avec un(e) psychologue, un(e) diététicien(ne), séances de kinésithérapie, etc.

Et puis, il y a tous ces frais plus invisibles, auxquels on pense moins :
les transports, l’achat de vêtements ou de lingerie adaptés, les produits cosmétiques spécifiques, la perte de revenus…

Heureusement, certaines de ces dépenses sont prises en charge – totalement ou partiellement – par la Sécurité sociale et/ou votre complémentaire santé.
Mais jusqu’à quel point ?

Objectifs de l’étude

Cette enquête est réalisée par la Cour des comptes, à la demande de l’Assemblée nationale.
Elle s’inscrit dans le cadre d’une évaluation du système de remboursement actuel pour identifier ce qui devrait être pris en charge aujourd’hui, par l’Assurance maladie et les complémentaires santé — et ne l’est pas (ou pas assez) dans la réalité ?

Les résultats de cette enquête seront intégrés à un rapport de la Cour des comptes, remis à l’Assemblée nationale et rendu public.

Important :
Cette enquête a pour objectif principal d’évaluer le reste à charge résultant des soins relatifs à la prise en charge du cancer du sein en général (traitements médicamenteux et chirurgicaux etc.) ainsi que des soins de support en particulier. Cette évaluation est importante car le cancer du sein, reconnu comme une affection de longue durée, fait en principe l’objet d’une prise en charge complète par le système d’assurance santé.
Le rapport final se concentrera donc sur ces éléments officiellement reconnus.

Mais nous savons que cette approche ne reflète pas la réalité vécue : de nombreuses dépenses — parfois essentielles — restent invisibles dans les classifications officielles.
C’est pourquoi, à la fin du questionnaire, un espace libre vous est proposé. Vous pourrez y décrire les frais que vous avez réellement dû assumer, qu’ils soient médicaux ou non : transports, cosmétiques spécifiques, vêtements ou lingerie post-opératoires, aides à domicile, etc.
Même s’ils ne sont pas pris en charge aujourd’hui, ils comptent. Votre témoignage permettra de rendre cette réalité visible.

Pourquoi ne traiter que les dépenses liées au cancer du sein ?

Cette enquête ne s’adresse en effet qu’aux femmes ayant (eu) un cancer du sein.
Nous savons que cela est frustrant car tous les cancers engendrent des frais. Cette limitation ne reflète en rien une hiérarchie entre les types de cancer, ni entre les personnes qui y sont confrontées.

Ce choix répond à une demande précise de l’Assemblée nationale adressée à la Cour des comptes. Le cancer du sein sert ici de point d’entrée pour comprendre plus largement ce que le système public prend — ou ne prend pas — en charge.
Les résultats pourraient ouvrir la voie à d’autres enquêtes sur d’autres cancers dans un avenir proche. On l’espère !

Cette évaluation est menée par la Cour des comptes, dans le cadre d’une mission confiée par la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale

Robin Gonalons

Conseiller référendaire en service extraordinaire à la Cour des Comptes

Vos réponses sont importantes afin de comprendre la réalité du reste à charge des patientes atteintes d’un cancer du sein, que les bases de données disponibles ne permettent d’apprécier que partiellement. Grâce à vos réponses, que nous espérons les plus nombreuses possibles, la Cour des comptes disposerait de données inédites, lui permettant d’analyser ce phénomène et d’en rendre compte précisément. Nous vous remercions par avance pour votre contribution à cette étude.

Vous avez des questions au sujet de cette étude ? Voici peut être des premiers éléments de réponse.

Vous avez une autre question ? Posez là ici