Et si le dépistage du cancer du sein s’adaptait à votre profil ?
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A propos de ce webinaire
Dans ce webinaire le Dr Suzette Delaloge revient sur le dépistage du cancer du sein : les pratiques actuelles mais aussi les limites du dépistage standard, et surtout les avancées vers un dépistage personnalisé, avec en toile de fond l’étude européenne MyPebs.
L’idée ? Mieux vous connaître pour mieux vous dépister, en tenant compte de votre âge, vos antécédents ou encore vos caractéristiques personnelles.
Étude MyPeBS : vers un dépistage personnalisé
- MyPeBS (My Personal Breast Screening) est une étude européenne coordonnée par le Dr Delaloge, menée dans 6 pays.
- Objectif : comparer le dépistage standard (mammographie tous les 2 ans dès 50 ans) à un dépistage basé sur le niveau de risque individuel.
- Le risque est évalué à partir :
- des antécédents personnels et familiaux,
- de la densité mammaire,
- d’un test génétique salivaire (score de polymorphismes sur 313 variations génétiques).
- L’étude inclut 85 000 femmes dont 20 000 en France (35 départements impliqués).
- À terme, cette approche pourrait permettre :
- un dépistage plus fréquent chez les femmes à haut risque (parfois avec IRM),
- un espacement du dépistage ou son arrêt chez les femmes à faible risque.
Principaux enseignements
- Le dépistage, c’est utile : les mammographies régulières permettent de réduire la mortalité d’environ 20 %.
- Mais ce n’est pas parfait : on parle aussi de faux positifs (environ 3 % des cas nécessitent des examens en plus) et de surdiagnostics (environ 15 % des cancers détectés n’auraient peut-être jamais causé de souci).
- En France, le dépistage commence à 50 ans, mais de plus en plus de spécialistes poussent pour une approche plus personnalisée, en tenant compte du risque individuel (antécédents familiaux, densité mammaire, génétique…).
- C’est là qu’intervient MyPebs, une grande étude en cours qui teste un dépistage adapté au profil de chaque femme.
- Côté génétique, des tests peuvent être envisagés si plusieurs cas de cancer du sein sont présents dans la famille.
- Enfin, on a aussi parlé prévention : manger sain, bouger, limiter l’alcool… des gestes simples mais puissants pour réduire le risque.