Christophe qui y croit

Je m'appelle Christophe et j'ai 62 ans.

Mon premier contact avec la médecine, au sens large, date de mes études … vétérinaires. Mon premier contact avec la maladie évidemment date de cette époque. Mon premier contact avec le cancer date aussi de cette époque. C’est d’une cruelle banalité, la mère d’une amie, atteinte de leucémie avait besoin de plasma. Alors, nous, cette joyeuse bande lurons vétérinaires, allions prêter notre corps pour des plasmaphérèses. C’était il y a 40 ans et depuis j’ai évidemment été maintes fois confronté au cancer. Avec des tristesses, des drames, des échecs et des formidables succès. La vie m’a doté d’une incroyable énergie, c’est une chance inqualifiable. Alors quand le drame est devenu plus proche, le cancer de mes parents, je l’ai mise au service de deux choses : informer et booster.

Informer. Informer mon entourage de l’importance de prévenir.
Tu as un parent qui a eu un cancer du côlon, tu ne réfléchis même pas, tu vas faire une coloscopie.
Tu n’as pas encore 50 ans mais tu as un parent atteint d’un cancer du sein tu cours faire une détection. Fonce.

Booster. Dans mon imaginaire un peu utopique j’aime à croire que la santé mentale aide. « Qu’y croire » est fondamental. Alors je choisis les mots pour que mon énergie traverse les montagnes et atteigne mes proches malades.

J’ai quitté ma profession de vétérinaire pour d’autres études et une aventure entrepreneuriale dans l’événementiel. Et comme j’ai levé le pied, je cherche (quand je ne fais pas de sport, ce que je pratique à outrance) à donner un peu de ma chance et de mon énergie. J’aide la protection animale (CNPA), les enfants autistes (ABO = à bras ouverts) ou une start-up qui me tient à cœur (Autypik) et je trouve particulièrement géniale l’approche des Seintinelles, chaque aide compte. Même les petits pas font avancer. Bravo.

Une question simple pour les chercheurs : Arrive-t-on à objectiver l’impact de la « bonne forme mentale », « du moral » dans le pronostic ?