De la quantité à la qualité de vie : l’évolution de la recherche contre le cancer

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Jusqu’à récemment, la recherche contre le cancer avait un objectif clair : sauver des vies. Et c’était bien normal. Pendant longtemps, un diagnostic de cancer engageait directement le pronostic vital.

Aujourd’hui, la situation a changé : 1 cancer sur 2 se guérit. Pour certaines localisations, c’est même neuf patients sur dix qui sortent victorieux de la maladie. On estime que 3,8 millions de personnes en France vivent actuellement en ayant eu un cancer au cours de leur vie.


L’après-cancer devient donc un enjeu de société majeur.

La recherche est en train de vivre une petite révolution : elle passe d’une logique centrée sur la quantité de vie à une approche où quantité et qualité de vie vont de pair.

Car étudier l’après-cancer, ce n’est pas seulement s’intéresser à la survie, mais à tout ce qui suit la fin des traitements lourds. Autrement dit, comprendre les séquelles et effets secondaires à moyen et long terme.

Ces impacts touchent toutes les sphères de la vie :

  • La santé générale
  • L’équilibre psychologique
  • La vie intime
  • La vie professionnelle
  • Et bien sûr, les proches

Beaucoup de chercheurs s’y consacrent déjà (et nos études Seintinelles le montrent bien), mais le chantier reste immense.

Dès lors qu’on mesure ces impacts, une question émerge : comment les prévenir ou les minimiser ?

C’est pourquoi l’étude de l’après-cancer implique :

  • de développer de nouveaux traitements intégrant dès leur conception l’impact sur la qualité de vie ;
  • de mieux préparer les patients à cette étape. Car aujourd’hui, 82 % d’entre eux déclarent s’y sentir mal préparés (Observatoire national des cancers, Ligue contre le cancer, 2019).

On le voit : il y a encore du travail pour transformer l’expérience des malades après leur guérison.

La recherche évolue aussi dans sa manière de travailler :

  • Elle devient pluridisciplinaire : biologistes, généticiens, psychologues, sociologues, économistes… collaborent pour offrir le meilleur équilibre entre quantité et qualité de vie.
  • Elle devient participative : la qualité de vie étant subjective, il faut interroger directement les personnes concernées. Pas seulement les patients, mais aussi ceux qui ne l’ont jamais été, afin de bien isoler l’effet de la maladie.

C’est exactement ce que nous avons fait, par exemple, dans l’étude sur le droit à l’oubli : comparer l’expérience de ceux qui ont été malades avec ceux qui ne l’ont pas été, pour mesurer ce qui relève spécifiquement du cancer.

En participant aux études, vous prenez part activement à cette révolution (oui oui, vous êtes des révolutionnaires 😀).

En résumé

Étudier l’après cancer, c’est :

  • étudier la période qui suit les traitements, mais aussi anticiper cette période pour la préparer au mieux, dés le diagnostic.
  • passer d’une recherche par spécialité à une recherche pluridisciplinaire.
  • pour le chercheur, mettre le citoyen et l’évaluation de sa qualité de vie au cœur de ses objectifs.
    Et pour les citoyens, c’est s’engager, témoigner de leur expérience, partager.

En clair : c’est un champ où nous avons encore beaucoup à bâtir. Mais ensemble, pas à pas, nous avançons.

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